Sidi Wacho est né de la rencontre entre le cumbiero chilien Junito Ayala et le rappeur Saïdou du Ministère des Affaires Populaires (MAP) à Yungay, un quartier populaire de Santiago du Chili. Leurs premiers échanges sur les inégalités sociales, le racisme, l’impérialisme et la réalité des quartiers populaires de France et du Chili leur donneront rapidement quelques idées de chansons et l’envie de créer un nouveau collectif mêlant hip-hop et sonorités sud-américaines. L’hisroire se prolonge alors en studio et en musique à Lille en 2015 avec l’accordéoniste du MAP Jeoffrey Arnone, le trompettiste aux influences balkaniques Boris Viande, le percussionniste « El Pulpo » et de DJ Antü de Valparaiso.
Il a donc fallu quelques mois et quelques allers-retours entre Santiago et Lille pour que Sidi Wacho nous signe un premier disque totalement inclassable où tout se mélange, les mots, les langues et les sonorités, et où chacun des membres apporte sa patte, son style et ses influences musicales. Comme un petit vent de fraicheur, ou plutôt comme une bourrasque Sidi Wacho arrivera dans les bacs en mars 2016 avec un premier album qui groove, coloré, avec des textes poétiques, politiques et des refrains méchamment efficaces.
« Le disque est un prétexte pour prendre la route ! » nous disent-ils. C’est vrai que si on s’intéresse de plus près au curriculum des membres du groupe on comprend vite que leur truc c’est la scène : « Un disque c’est bien mais une tournée c’est mieux » ! Alors Sidi Wacho nous donne rendez-vous sur les routes en 2016 pour partager des énergies positives, pour danser et chanter. Mais attention, ne vous méprenez pas, Sidi Wacho ce n’est pas de la cumbia, ce n’est pas du rap ni de la musique des Balkans. Sidi Wacho c’est de l’expression populaire made in Lille et Santiago avec des textes engagés qui piquent et qui nous rappellent que « la lucha sigue » !
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